En 2014, Microsoft avait diffusé pas moins de 37 mises-à-jour qualifiées de “critiques”. Imaginez qu’à partir du 14 juillet 2015, il faudra faire sans. Les entreprises qui n’auront pas fait évoluer leur
système informatique d’ici là se mettent littéralement en danger. Voici la liste des six risques majeurs.La fragilisation du réseau.
L’absence de mises-à-jour et de patchs se traduira rapidement par une dégradation et une déstabilisation du réseau informatique de l’entreprise.
Les pannes vont se multiplier.La sécurité défaillante.
De plus, faute de correctifs sécuritaires, c’est la porte grande ouverte aux hackers et pirates en tout genre, trop heureux de dérober des informations
sensibles, en particulier bancaires.
Une informatique non conforme.
En maintenant son réseau sous Windows Server 2003, l’entreprise se place en dehors des procédures de conformité et des obligations réglementaires.
Conséquence, la plupart des échanges et des communications informatiques seront bloqués par ses correspondants, qu’il s’agisse de simples mails, de prises de commandes ou de factures automatisées. L’entreprise peut ainsi perdre des marchés et être exclue d’appels d’offres ou de places de marché.
De fausses économies.
Les utilisateurs refusent le plus souvent de migrer leur informatique pour des raisons de budget. Mais le maintien en service de Windows Server
2003 et Windows Server 2003 R2 va provoquer une véritable hémorragie financière. L’entreprise devra blinder les accès au réseau avec des solutions
de détection et des pare-feu d’autant plus onéreux qu’elle devra recourir à des solutions développées quasiment sur mesure.
Fin des transactions financières.
Les sites qui commercialisent des biens ou des services avec paiement en ligne seront radiés automatiquement par les grands émetteurs de cartes bancaires comme Visa ou Mastercard.
Retard technologique.
Windows Server 2003 gère des réseaux de serveurs d’une puissance maximale de 32 bits. Impossible d’accepter des matériels 64 bits
rendus nécessaires par les exigences de puissance des logiciels, les demandes de traitement et les volumes de mémoire actuels. Par ailleurs,Windows Server 2003 ne permet pas de créer des ‘’machines virtuelles’’, ces serveurs et ordinateurs qui exploitent des capacités inusitées d’un parc informatique.