Le 14 juillet prochain, Microsoft mettra définitivement un terme au support de son système d’exploitation pour réseau informatique, Windows
Server 2003 et Windows Server 2003 R2.
À moins de six mois de cette échéance, les meilleurs observateurs du marché et les grands analystes comme le Gartner, GFK ou IDC estiment
qu’il reste plus d’un million de serveurs en fonction sous Windows Server 2003 et Windows Server 2003 R2. Pour toute notre communauté professionnelle, il s’agit d’une opportunité commerciale exceptionnelle, comparable au passage de l’an 2000.
En effet, l’arrêt du support de Windows Server 2003 et Windows Server 2003 R2 signifie que Microsoft ne livrera plus les mises-à-jour et les correctifs impératifs pour sécuriser le réseau informatique d’une entreprise.
Il ne sera pas non plus possible d’effectuer les mises-à-jour de ses applications professionnelles.
Ce n’est pas la première fois que Microsoft cesse de supporter l’un de ses systèmes d’exploitation. Windows XP ne profite ainsi plus d’aucune mise-à-jour depuis 2014. Ces arrêts sont annoncés des mois à l’avance pour laisser le temps aux utilisateurs de procéder aux changements qui s’imposent. Il ne s’agit absolument pas de contraindre les entreprises à transformer leur informatique, bien au contraire.
Vieux de plus de dix ans, Windows Server 2003 et Windows Server 2003 R2 sont devenus obsolètes. Les systèmes d’exploitation ne supportent pas les
technologies les plus récentes et les nouvelles versions de logiciels aussi essentiels que les progiciels de gestion ou les suites bureautiques.
Par exemple, Office 365 ou Azure la solution de cloud computing de Microsoft ne fonctionnent pas avec Windows Server 2003. Il s’agit d’une question d’architecture qu’aucune mise-à-jour ne peut compenser.
